{Les critiques de Crys'} Destin, la saga Winx
Une très belle réadaptation
Critique rédigé par Crystalight, publié le 23 janvier 2021
Dans les tuyaux depuis des années, Destin, la saga Winx (Fate, The Winx Saga) est enfin disponible sur NETFLIX. Iginio Straffi le créateur de la série d’animation avait ce projet bien à cœur, car il souhaitait renouer avec les premiers fans de la série. Ces derniers étant assez mécontents de ce que le dessin animé devient. Le papa des Winx décide donc de s’allier avec NETFLIX, Brian Young (The Vampire Diaries, Kyle X.Y) et Judy Counihan (No man's land, Before the rain) pour créer une série en live-action.
Si Fate est annoncé comme étant pour les premiers fans, il n’est en revanche pas dit qu’elle ressemblerait à la série d’animation. Les premières informations concernant la série ont été assez mal accueilli par les fans qui ne voyaient pas leurs chères fées avec des ailes dans leurs beaux costumes à paillette. Effectivement, oubliez les ailes, les tenues scintillantes et l’ambiance pleine de couleurs, car Fate n’est pas un copié-collé, mais un remake et qui dit remake dit « on prend quelques trucs et on change tout, ou à peu près tout ». Cette réadaptation ne méritait pas le déferlement de haine que l’on a pu lire sur les réseaux sociaux. La Production avait bien précisé que l’ambiance serait bien plus sombre…
Les références à la série d’animation
- Les personnages
Les clins d’œil à Winx Club sont nombreux. Nous retrouvons les personnages de Bloom, Aisha (Layla), Stella et Musa. Il est vrai que Flora n’est pas présente, mais est mentionné dès le premier épisode par Terra sa cousine. Nous retrouvons également les Spécialistes avec Sky et Riven dont l’amitié est plutôt compliquée.
D’autres personnages sont également présents ou inspirés :
- Mikael (Mike) et Vanessa les parents de Bloom.
- Luna la mère de Stella qui n’est plus du tout la gentille reine de Solaria.
- La directrice Fara Dowling nous rappelle bien sûr la gentille directrice Faragonda.
- Le professeur Ben Harvey (père de Terra et de Sam) est inspiré du Professeur Paladium.
- Silva le professeur des Spécialistes nous rappellent Codatorta.
- Beatrix est un petit clin d’œil au Trix.
- Les pouvoirs des fées
Même si Musa n’est plus la fée de la musique elle hérite d’un merveilleux pouvoir qu’est l’empathie. Les 4 autres fées ont les mêmes éléments, le feu (Bloom), la lumière (Stella), la nature (Terra) et l’eau (Aisha).
- Les noms des lieux
L’école des fées accueille à présent les Spécialistes, mais se prénomme toujours Alféa. Une belle nouveauté est que, les fées ne sont plus forcément de sexe féminin et de même pour les Spécialistes. Cela amène une plus grande diversité dans les groupes qui sont désormais mixtes. Quelques royaumes sont cités Solaria et Eraklyon de même que Gardinia ville où Bloom vivait.
- L’intrigue
Même si le scénario est différent de Winx Club, la quête identitaire de Bloom y est, puisqu’elle apprend dès le premier épisode qu’elle est une Changeling (un bébé fée échangé à la naissance).
Cette quête est l’intrigue principale dans les trois premières saisons de la série.
Dans le dernier épisode, Rosalind fait référence à la flamme du Dragon, que Bloom a en elle. Je pense d’ailleurs que cela aura une grande importance dans la deuxième saison.
Mon avis
Contrairement à certains fans, j’étais ravie de voir tous les changements annoncés au fur et à mesure sur la Toile. En effet, je suis en overdose de paillettes, de transformation et de scénario à répétition depuis la quatrième saison du dessin animé. Je souhaitais avec Destin, un renouveau total, quelque chose de plus sombre, plus mature. En bref, un réel remake, une réadaptation qui changerait de l’univers coloré, pailleté et niais du dessin animé (overdose je vous dis !).
Les changements ne m’ont donc pas choqué, je les ai accueillis les bras ouverts. Je ne fus pas déçu lors du visionnage des six épisodes, même si je vous avoue que je me serais passé de voir un mouton décapité dès les premières minutes du premier épisode, mais passons. Au moins, le spectateur est averti, si vous voulez une ambiance colorée, ne regardez pas Destin, la saga Winx.
Les acteurs, bien que je les aie tous trouvé trop âgés pour jouer des adolescents de 16/17 ans, ont été très bien choisis. Leur jeu est excellent, j’ai été absorbé pendant tous les épisodes.
Le doublage français est également une merveille, j’ai apprécié de retrouver Guillaume Lebon la voix française du Professeur Lupin dans Harry Potter. Cette fois-ci, il prête sa voix à Ben Harvey.
Quelques scènes m’ont d’ailleurs rappelé cet univers, notamment l’école, mais aussi lorsque Fara Dowling ferme les fenêtres et les portes d’un revers de main. Je ne peux m’empêcher d’associer l’arrivée de Rosalind à la direction de l’école à l’arrivée d’Ombrage avec ses sbires. Je ne prétends pas que ce que les réalisateurs voulaient, mais j’ai perçu une ressemblance dans l’ambiance de la série.
J’apprécie que les acteurs ne soient pas tous filiformes comme les personnages du dessin animé. Cette décision n’a cependant pas fait l’unanimité auprès du public n’hésitant pas à dénigrer et à tenir des propos cruels envers Eliot Salt (Terra). Je félicite également le fait que les fées ne soient pas exclusivement féminines et que les Spécialistes ne soient pas uniquement des hommes. En bref, j’ai adoré cette diversité qui manque beaucoup au dessin animé selon moi.
Venons-en aux ailes, je ne regrette pas que les fées n’en possèdent pas (réellement), à vrai dire je ne pense pas que le rendu aurait été agréable à voir. De plus la raison que donne la directrice Dowling dès le premier épisode explique tout. Malgré tout, les effets spéciaux du dernier épisode sont bien réussis.
Je ne vais pas m’étendre plus, même si j’ai sans doute oublié certaines choses. Destin, la saga Winx est pour moi une excellente série qui a répondu à toutes mes attentes. Je voulais de la nouveauté, une remise à zéro et j’ai été servi sur un plateau d’argent. J’attends avec impatience la suite sur NETFLIX, en espérant qu’elle ne soit pas annulée au bout de deux saisons.
Date de dernière mise à jour : vendredi 10 février 2023
Ajouter un commentaire